Prats de Mollo la Preste Cité Millénaire…

Prats de Mollo la Preste accroche ses ruelles pittoresques sur les contreforts sud du massif du Canigó en Haut-Vallespir. Bâtie sur les rives du Tech qu’elle surplombe dans un site de pâturages entourés de montagnes, Prats de Mollo La Preste, tour à tour ville royale des Rois d’Aragon et de Catalogne, place forte marquée par les travaux de Vauban, vous propose de conjuguer thermalisme et pleine nature, découverte de l’art et animations diverses.

Label  Village de Charme en France».

Délaissez les grands axes encombrés et redécouvrez avec bonheur les petites routes de campagne, les villages qui ont conservé leur clocher, leurs vieilles pierres, leurs ruelles tranquilles, leur charme d’antan et un art de vivre authentique.

Ces villages ont été choisis pour leur beauté, leur architecture traditionnelle, leur charme et leur remarquable intégration dans un site préservé.

Redécouvrez avec bonheur les petites routes de campagne parsemées de villages qui ont conservé leur clocher, leurs vieilles pierres, leurs ruelles tranquilles, leur charme d’antan et un art de vivre authentique. » Guide de charme des Villages de France » Éditions du Rivage.

Prats de Mollo la Preste « Gardienne du Vallespir »

Prats fut l’une des cités maîtresses de la frontière. Cité millénaire, Prats de Mollo La Preste avec ses ateliers de tissages et ses forges connut une période de prospérité et un fort développement du XIIIe siècle jusqu’à la première moitié du XVIIIe. Sa situation privilégiée à l’abri du Canigou et du Costabonne en fait un haut lieu du thermalisme et de la pratique de la randonnée. Aujourd’hui elle met en valeur ce qui lui reste d’un passé riche et glorieux : un patrimoine architectural exceptionnel ; elle mêle avec bonheur ambiance catalane et visage médiéval remanié par les travaux de Vauban. Un cadre naturel préservé : de part sa superficie de 14 700 ha dont 6 000 ha de forêt domaniale, elle se situe au 9ème rang des communes de France.
Des traditions intactes : avec la séculaire » Fête de l’Ours » et les sardanes qui marquent le début d’un programme très complet.

Quelques repères :

1.100 Habitants
Altitude = Prats de Mollo : 735 m. – La Preste : 1130 m.
Superficie = 14.900 hectares (9ème commune de France de part sa superficie).
60 km. de Perpignan, 45 kms d’Argelès sur Mer, 13 kms de l’Espagne

La vallée du Tech à Prats de Mollo la Preste
La vallée du Tech à Prats de Mollo la Preste

La Réserve Naturelle

La réserve naturelle de Prats de Mollo La Preste est située à l’extrémité orientale de la chaîne des Pyrénées dans la région du Haut-Vallespir, à 60 km au sud-ouest de Perpignan. Le territoire s’étire depuis les sources du Tech jusqu’au Pla Guillem sur une longueur de 11 km. S’étageant de 1490 m à 2507 m sur une largeur d’environ 2 km au maximum, elle se présente comme un versant très escarpé d’exposition générale sud-est.
L’histoire mouvementée de la mise en place des roches se traduit par leur grande variété : au sud-est, le Granite du Costabonne parcouru par un filon de quartz, les marbres et calcaires dolomitiques minéralisés et les skarns. D’une haute valeur scientifique, ce gîte minéralogique comprend d’ailleurs une large variété de minéraux dont la calcite, la forsterite, le diopside, la salite, les grenats, la sheelite, la brucite, l’épidote, la serpentine ainsi que la blende, le chalcopyrîte, la malachite, la pyrîte, molybdenite et l’uranotile.
En plus d’un sous sol et d’un relief varié, le climat du Haut-Vallespir est aussi très particulier. Bien qu’influencé par le régime de tramontane typiquement méditerranéen qui lui confère un ensoleillement très important, les orages d’été maintiennent une forte pluviométrie estivale. Torrents, marais tourbeux, pelouses d’altitudes sont généralement épargnés par la sècheresse.
La crête à plus de 2000 m d’altitude entre les réserves naturelles de Prats sur le versant sud, et de Py et Mantet sur le versant nord, constitue un corridor d’échange pour les espèces alpines entre le massif du Canigou et le Massif du Puigmal vers l’ouest.
Pour la végétation, le haut de l’étage montagnard, l’étage subalpin et alpin sont représentés. L’étage montagnard est dominé par la hêtraie. Le sapin, quasiment éliminé par une surexploitation, recolonise progressivement. Sorbiers, nerpruns, bouleaux, pin sylvestre et saules complètent ce cortège. L’étage montagnard, largement déboisé autrefois pour le pâturage, s’est ensuite rapidement couvert de pins à crochets depuis la déprise agricole qui a suivi la crue de 1940. Landes à genêts purgatifs et landes à rhododendron selon les expositions, couvrent également de vastes surfaces. L’étage alpin, avec les combes à neige, les pelouses, landines, les parois rocheuses, les éboulis et les arènes granitiques, abrite une flore plus spécifique : androsace de Vandelli, violette de Lapeyrouse, séneçon à feuilles blanches…
Bien représentée, la grande faune emblématique de la montagne pyrénéenne, trouve sur la réserve les conditions indispensables à son développement : isolement et calme, habitats préservés et flore diversifiés. Parmi les mammifères, on compte l’isard, le chat forestier, l’hermine, le desman des Pyrénées. Dans l’avifaune, on trouve l’aigle royal, le vautour fauve, le gypaète barbu, le grand tétras, le lagopède, la perdrix grise de montagne, le merle à plastron, le pic noir, la chouette de Tengmalm, le hibou moyen-duc, le bec-croisé des sapins, le crave à bec rouge, le chocard à bec jaune
Les amphibiens et reptiles sont représentés par l’euprocte des Pyrénées, la salamandre, la grenouille rousse, la couleuvre à collier et la vipère aspic.
Le Haut-Vallespir est aussi spécifiquement reconnu pour l’originalité des invertébrés, en particulier des insectes. On y trouve de magnifiques papillons dont l’isabelle, de rarissimes carabes, sauterelles, criquets, insectes aquatiques ou coléoptères xylophages ou cavernicole, dont de nombreux endémiques.

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